samedi 24 janvier 2009

Alé di partou Zanvié 2009







Bonzour La Sosiété


IN lané i fini in ot i komans K'A I batay ankor
Nou fé sort dé bébét liv la mark nout kiltir
Démavouz la vi de Danyel WarO
La sort an promié Lédision Gran Océan
La na in léktir an fransé Félix Marimoutou
Sa i vann 16 euros

Une année se termine une autre commence K'A est toujours présente sur le ring de l'édition. Nous avons publié deux ouvrages importants pour notre culture Démavouz la vi de Danyel Waro première publication "Editions Grand Océan" Elle est suivit d'une lecture de Félix Marimoutou.

lo dosyinm liv la mark anou akoz li lé lo promié roman an kréol Larénion
nou rosort lo liv konm lété ek in Padport Stéphane Hoarau épisa in kozman Stéphane Hoarau la fé èk Ak Kon lavé fé sort lo liv èk "François Maspéro" lané 1997.

Le deuxième ouvrage nous a marqué puisqu'il a été le premier roman créole de la Réunion.
Nous publions le livre tel qu'il a été publié en 1977 par les éditions Maspéro. Il est accompagné d'une préface de Stéphane Hoarau et d'un entretien avec ah kon qui a géré le projet a l'époque.

ROUGAY LE MO

Ce recueil propose des textes hétérogènes, dans leurs formes, leurs langues, la reconnaissance dont jouissent leurs auteurs. Pourtant, on entendra ici une parole se tisser en échos : celle d’une poétique réunionnaise qui interroge sa pluralité linguistique et culturelle, son histoire tourmentée, son rapport au lieu, à l’île. Le français et le créole y entretiennent une relation résolument moderne qui, plus que jamais, montre que la littérature réunionnaise se construit dans la négociation de ses deux langues.
On trouvera ici des textes poétiques en prose ou en vers, des nouvelles, un scénario, des monologues théâtraux en français, en créole réunionnais, ainsi qu’un texte en créole mauricien.

Boris Gamaleya, Sergio Grondin, Stéphane Hoarau, Vigile Hoareau, Céline Huet, Teddy Iafare-Gangama, Claire Karm, Mikaèl Kourto, Francky Lauret, Jean Lods, Carpanin Marimoutou, Serge Meitinger, Mathieu Minatchy, Lolita Monga, Nikola Raghoonauth, André Robèr, Barbara Robert, Jean-Louis Robert, Françoise Sylvos, Patrice Treuthardt, Séverine Vidot.

Ces ouvrages seront disponibles au salon du livre de Paris et dans quelques temps à la Réunion
Nou Artrouv

jeudi 8 janvier 2009

Article de Marine Dusigne dans le JIR du 8 janvier à propos de Un ours sous les tropiques d'André Robèr

Poète livré au débotté
CLICANOO.COM | Publié le 8 janvier 2009
Il travaille d’arrache-pied pour publier les piliers de sa culture créole originale sur le territoire national. Là, le plasticien-poète-éditeur du K’A se brosse un portrait pour enjamber les années qui ont fait de lui un ours bien léché. André Robèr, le bien-aimé.
Parmi les bouquins reçus en cascade ces derniers mois alors que 2008 prenait la tangente pour laisser place à l’an 9, “Un ours sous les Tropiques” a retenu notre attention. D’une part, parce qu’il émane d’un dalon poète qui cultive les bonnes recettes pour ne pas vieillir tout à fait idiot, et d’autre part, parce qu’il ravigote les souvenirs d’une créolité qui a trouvé toute sa crédibilité de l’autre côté de la mer, via ses éditions K’A. On l’aura compris il s’agit d’André Robèr dont nous avons un peu “bâché” l’actualité ces dernier mois et qui continue, nonobstant, à publier ses petits bijoux émaillés de poésie et, pour sa prose à lui, de dessins et autre lavis dont il a le secret. Car cet enfant de la Plaine-des-Palmistes a tous les talents et, comme il dit, “expérimente aux frontières du plastique et de la langue”. En guise de voeux réciproques, petit couplet en forme de coup de projecteur et de coeur sur les derniers écrits qui aggravent son K’A dans la collection Astèr sous cet intitulé quasi autobiographique “Un ours sous les tropiques”. Et Mister Robèr de nous dédier à sa manière un autoportrait pétri de sensualité, d’esprit, d’amour et de fantaisie qui ne surprendra certes pas ses amis. Ou comment on arrive à survivre dans la mère patrie quand on débarque de la Réunion sans a priori, mais avec un solide appétit de vie sans avoir la moindre envie de jouer les moutons, mais en faisant tout de même quelques concessions pour s’adapter, accepter d’être aimé et de renvoyer l’ascenseur pour transmettre des idées frappées au coin du bon sens (ce qui n’est pas une mince affaire quand on vient d’un pays où l’on marche à l’envers). Le copain de Julien Blaine a le sens du verbe et l’apanage des alliages en arts majeurs qu’il triture avec bonheur depuis des années, passées à appréhender les mystères d’une Terre emplie de mirages qui, toujours, le ramènent à ses rivages. Ceux de ses îles en Catalogne ou à la Réunion. Voilà des années que l’on se promet d’aller voir comment ça se passe chez lui et sa dulcinée. Son “Ours sous les Tropiques” confirme cette envie et nous en apprend de belles sur ce rimeur de fond qui, comme l’homme sans chemise, ne peut vivre heureux que les doigts de pieds à l’air depuis qu’il a découvert sa vraie pointure, sachant que “l’ours ne porte pas de chaussures” !

Marine Dusigne

“Un ours sous les Tropiques” d’André Robèr aux éditions K’A, dans toutes les bonnes librairies, rayon Réunion. A noter que André Robèr exposera dans quelques mois à la Grande Halle de la Villette des “Fonnkèr pou lo zié” dans le cadre de l’exposition “Des îles et leurs mondes” d’avril à juillet 2009.


Bio express

Né le 21 juillet 1955 à la Plaine-des-Palmistes dans une famille de colons, André Rober, après une scolarité écourtée, suit les cours de l’école de l’Eau et de l’Électricité au Port où on le pousse à passer le concours EDF et à partir en métropole dès 1974 (à son corps défendant). Quelques années plus tard, il entame ce qu’il appelle son “initiation artistique et sociale… l’art étant la société, l’art étant une manière de s’engager contre une société, pour la société”. Art et engagement se trouvent dans son parcours, comme dans son œuvre, indissociablement liés. Rencontre en 1980 avec les peintres de Barbizon et découverte que Courbet “a sauvé le Louvre pendant la Commune”. Il en déduit que le Louvre (c’est-à-dire la culture) n’appartient pas qu’à ceux qui l’ont obligé à passer le concours EDF et à quitter l’île, mais lui appartient à lui aussi. André Rober entame alors en 1982 des études d’art plastiques qui se termineront par l’obtention, en 1988, d’un D.E.A. sur l’art dans la rue, l’art sur les murs. Il travaille toujours chez EDF, mais crée en même temps à Marseille où il a été muté. Là-bas, il comprend l’importance de sa langue créole en découvrant la poésie contemporaine dans toutes les langues. Il décide d’aider son île et d’entretenir sa “réunionnité” en investissant le champ culturel au gré d’expositions, organisation de kabars-poèmes, travaux plastique autour du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage, peintures sur le thème du marronnage, etc. En 1999, après avoir entendu des “métro” dire que “la culture réunionnaise n’existe pas”, il décide de créer les éditions K’A qui mettent en valeur les poètes contemporains de la Réunion.

lundi 5 janvier 2009

In gran Lané 2009 K'A nana dizan

Tiens voila 2009 qui pointe son nez
Tout blanc si par malheur on vit dans le nord de l’Europe
La neige
Mon dié singnèr i arèt pa tonbé dopi gran matin

En 2009 on continue…
An 2009 nou arkontini

Les Editions K’A ont dix ans cette année une année pour faire le point sur ce que nous avons fait depuis ce tant et lancer des pistes pour la suite.
Des rendez-vous pendant cette année

Le salon du livre bien sur
Les nuits atypiques de Langon en Juillet 2009
Et en Octobre à la Réunion
On prépare le programme.

K’A nora dizan an 2009, linstan pou argard kosa nou la fé épisa kosa nou pouré fé ankor pou mèt an lèr la kiltir Larénion.
Nou va rotrouvé
Salon liv Pari
Nuits Atypik Langon
An Oktob Larénion
Nou prépar sa nou va dir a zot dan pa lontan

Nou artrouv
André Robèr